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Inflammation chronique, stress oxydatif et immunité

Introduction

L’inflammation chronique est un trouble de santé aux causes multiples. Mais ce sont surtout les facteurs environnementaux qui favorisent l’apparition des maladies auto-immunes.

Parmi ces facteurs, nous retiendrons les substances chimiques, les polluants divers et les toxines (pesticides, OGM, irradiation, colorants, conservateurs, additifs, émulsifiants…). Rajoutons à cela les infections bactériennes, virales, fongiques et parasitaires, mais aussi le stress, les hormones, l’alimentation, les carences en micronutriments, les médicaments et la prise de poids.

Face à ces agressions et dérèglements, notre système immunitaire a sa propre réaction de défense que l’on appelle : l’inflammation.

L’intensité de cette réaction est différente selon les individus, mais elle reste la base de toutes les maladies chroniques invalidantes.

Il est donc important de rétablir et fortifier les « barrières » qui nous protègent de ces agressions et plus particulièrement la barrière intestinale qui, si elle ne remplit pas son rôle, peut être la source de maladies dysimmunitaires (maladies cardio-vasculaires, cancers, allergies, asthme, arthrite rhumatoïde, maladies inflammatoires intestinales, obésité, psoriasis, thyroïdite de Hashimoto, dysglycémie, résistance à l’insuline, diabète…).

Pour réparer la barrière intestinale, il est recommandé les nutriments suivants : la Glutamine, les oméga-3, le zinc, la vitamine D, les modulateurs de l’activité des kinases (thé vert, curcumine, gingembre, quercétine…) mais aussi les ferments lactiques. Sachez que le changement des membranes s’opère en général, en 4 à 6 semaines.

1. Inflammation pathologique / Inflammation chronique

  • Phase 1 : Elle peut être physiologique pour nous protéger (maladie, choc local, chirurgie…) et ne dure pas bien longtemps. 
  • Phase 2, subaiguë, silencieuse, de bas grade : Elle peut être inadaptée, prolongée et donc devenir pathologique pour les tissus et le métabolisme. Cette inflammation de bas grade (constante ou chronique) se retrouve lorsque notre mode de vie est perturbé : manque de sommeil, mauvaise gestion du stress, alimentation industrielle et excessive, sédentarité, pollution, etc…

Lorsqu’un antigène pénètre dans l’organisme ou que notre charge toxique augmente, le système immunitaire va réagir et intervenir. Cette réaction engendre une inflammation qui libère la protéine « NF-kB » qui une fois dans le noyau de la cellule va activer plusieurs autres protéines dont la phospholipase A2 qui, en libérant des acides gras, va mettre en marche les médiateurs de l’inflammation.

Au même moment, les cytokines donnent l’ordre au système immunitaire (lymphocytes T et macrophages), d’entrer en action. La curcumine (principe actif présent dans le rhizome du curcuma) peut inhiber la production de cytokines pro-inflammatoires en supprimant la voie de signalisation « NF-kB » et donc diminuer notre charge toxique.

En diminuant notre charge toxique, le système immunitaire va se renforcer et sera plus efficace lorsqu’il sera face à une vraie infection et diminuera le risque d’inflammation chronique.

2. Comment rétablir, protéger et entretenir sa muqueuse intestinale

Lorsque la muqueuse intestinale est altérée, elle augmente la perméabilité intestinale. Affaiblie, elle laisse passer des molécules étrangères à l’intérieur de la paroi intestinale provoquant alors une réponse inflammatoire. Cette hyperperméabilité intestinale va donc favoriser l’inflammation et va perturber le système immunitaire. Cette inflammation peut devenir une inflammation chronique.

Pour rétablir sa muqueuse intestinale :

  • Plan alimentaire adapté (régime crétois ou paléo par exemple, majoritairement biologique, huiles végétales bio de colza, d’olive, de noix, de cameline…)
  • Mastiquer et manger lentement
  • Compléments nutritionnels adaptés
  • Manger de petites quantités d’aliments
  • Favoriser les petits poissons gras
  • Remplacer les sucres raffinés par des sucres complets ou à faibles indices glycémiques
  • Éviter les produits issus des fast-foods et les aliments industriels car ils contiennent peu de nutriments,
  • Eviter les sodas, les boissons sucrées
  • Privilégier les protéines végétales, les viandes blanches, les poissons gras, les aliments lactofermentés.

3. Stress oxydatif et inflammation

Regroupés sous le nom de « Stress métabolique », nous retrouvons :

Le stress oxydatif : lié au stress nitrosatif (provoque la formation de radicaux tels que l’oxyde nitrique (NO), le peroxynitrite et la notrotyrosine)

Le stress glycant : Aussi appelé stress méthylglyoxal (il joue un rôle primordial au niveau des cellules tumorales dont la voie métabolique énergétique privilégiée est celle de la glycolyse) et l’inflammation.

Le stress oxydatif et l’inflammation sont donc liés. Là où il y a altération ou destruction des membranes, des structures et des protéines, il y aura intervention du système immunitaire pour réparer, nettoyer voire induire l’apoptose (mort cellulaire) si des dommages irréversibles ont atteints l’ADN. Les macrophages feront alors à leur tour un travail de nettoyage afin de permettre l’arrivée d’une nouvelle cellule. Cette action va produire du stress oxydatif d’où l’importance d’apporter immédiatement des polyphénols et d’autres nutriments antioxydants.

4. Comment calmer l’inflammation

Lors d’une inflammation chronique, il est important d’aider notre corps en diminuant la charge toxique.

Voici quelques pistes :

  • Recadrer son alimentation
  • Gérer son stress
  • Sélectionner une alimentation de saison, biologique et fraîche
  • Privilégier un sommeil de qualité et une micro-sieste
  • Se relier à la nature (promenades, bains de mer et bain en eaux-vives).
  • Pratiquer une activité physique modérée, régulière. Une activité physique intense peut induire de l’inflammation ; les neutrophiles et les cellules tueuses naturelles sont mobilisés par la pratique et après un exercice intense, leur nombre augmente dans le sang proportionnellement à l’intensité et à la durée de l’exercice. Il est donc préférable de pratiquer une activité physique d’une intensité faible à modérée.

Quels compléments nutritionnels ?

Oméga-3

Les oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA) bloquent l’inflammation d’une autre manière : en ordonnant aux gènes de produire moins de cytokines pro-inflammatoires comme les interleukines 1 et 6. Il est important d’en consommer suffisamment afin que les membranes (lieu de stockage des acides gras) de nos cellules soient riches en oméga 3.

Les oméga-3 de type DHA sont présents dans les neurones et le cerveau, ils contribuent au développement et au fonctionnement du cerveau et de la rétine. Ils diminuent la neuro-inflammation.

L’EPA se transforme en PGE3 (prostaglandine 3) dont les effets inflammatoires vont agir sur les maladies chroniques telles qu’arthrite, arthrose, etc… Manger des graisses est nécessaire pour favoriser l’absorption des vitamines liposolubles par l’organisme. Trop d’oméga-6 favorise l’inflammation et une dysbiose intestinale. Consommer des oméga-3 contribue à diminuer l’inflammation, moduler le système immunitaire, corrige la dysbiose intestinale et de fait évite l’inflammation chronique.

Plus de 38 000 études publiées sur Pubmed : “Inflammation and fatty acid” https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30703872/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29544992/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32846900/

Curcuma

De nombreuses études publiées démontrent que la curcumine possède une action favorable sur les radicaux libres, constitue un excellent antioxydant et freine l’activation de « NF-kB » afin de réduire la réponse inflammatoire et réduire le risque d’inflammation chronique. Le curcuma protège les mitochondries et le foie et est recommandée en tant que modulateur immunitaire.

Plus de 500 études publiées sur Pubmed : « Inflammation and curcuma » ou « Inflammation and curcumin »
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=inflammation+and+Curcuma
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30834628/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30716389/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17569207/

Quercétine

Son métabolisme ressemblerait à celui d’autres flavonoïdes et à la vitamine C. Elle empêcherait le système immunitaire de libérer de l’histamine, l’ingrédient chimique responsable de la démangeaison et de l’inflammation que l’on retrouve dans les allergies en général, aurait une action anti-inflammatoire et antioxydante (par ses flavonoïdes), protègerait les vaisseaux, mais aussi dans la neuro-inflammation : les nerfs, les connexions inter-neuronales, les cellules de schwann.
Plus de 1500 études publiées sur Pubmed : « Inflammation and quercetin »
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26999194/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28003714/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29753749/

Coenzyme Q10

Rôle antioxydant et anti-inflammatoire. Evite les effets délétères du stress oxydant sur les mitochondries et intervient en amont, avant la synthèse des radicaux libres.
423 études publiées sur le thème : « CoQ10 et inflammation » : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28125601/

Une étude a démontré que des patients atteints de sténose des coronaires ayant reçu du CoQ10 ont vu une réduction de leur Interleukine-6 et du TNF-alpha (marqueurs de l’inflammation).
https://europepmc.org/article/MED/24192015

Ferments lactiques et XOS (xylo-oligosaccharides)

Soutien du microbiote avec lactobacillus et bifidobacterium. Les ferments lactiques modulent le microbiote intestinal et vont améliorer la perméabilité intestinale. Les maladies métaboliques sont caractérisées par une inflammation chronique dans laquelle le microbiote est impliqué. Les XOS vont permettre aux bifidobactéries de se multiplier.

Nous avons plusieurs microbiotes : nez/bouche/pharynx, peau, poumons, système digestif et chez la femme : vagin, etc…
Dans le cas d’une flore de fermentation ; penser à réduire l’apport en sucres raffinés et à introduire des fibres pour la réguler.

Pour la flore de putréfaction ; réduire les protéines et apporter aussi des fibres (légumes frais, de saison, et bio si possible). Penser à apporter des prébiotiques de façon alimentaire : psyllium, inuline, légumes, fruits, céréales complètes, graines…

Des études montrent qu’ils réduisent la production des cellules responsables de l’inflammation et influencent les cellules immunitaires.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31324278/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24150782/

Des virus bactériens (viromes) infectent les bactéries présentes dans l’intestin et ces viromes sont capables de modifier le patrimoine génétique des bactéries présentes.
La composition du microbiote intestinal va évoluer qualitativement et quantitativement tout au long de notre vie (influence de l’alimentation, de la génétique, du niveau d’hygiène, des traitements médicaux, de l’environnement, du stress, etc…)

Autres nutriments ayant une action sur le stress oxydatif

Vitamines A, C, E, D, K2, les vitamines du groupe B sont essentielles pour le métabolisme cellulaire, le magnésium qui intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques, le sélénium joue un rôle majeur dans le système de défense des cellules, le zinc est impliqué dans l’activité de plus de 300 enzymes, manganèse, acide alpha-lipoïque, glutathion réduit, L-glutamine, bourgeons de cassis (très anti-inflammatoire par son effet cortisone-like), huile de calanus, de nombreuses plantes, etc… Pour savoir comment bien choisir vos compléments alimentaires, reportez-vous à cet article : Comment bien choisir ses compléments alimentaires ?

Conclusion

L’inflammation est liée au stress oxydatif (et vice-versa), et les deux ont une action directe sur l’immunité. En modifiant son alimentation et son mode de vie, nous avons une action directe sur ces 3 points.

En soutenant les différents microbiotes nous conservons un système immunitaire performant et donc une bonne santé. En effet, notre système immunitaire produisant les molécules de signalisation (cytokines) qui seront captées par le microbiote intestinal.

« Un quart de ce que vous mangez vous permet de rester en vie. Les trois quarts restants permettent à votre médecin de vivre » Hiéroglyphes dans un tombeau Egyptien.

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