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Acide hyaluronique et son précurseur

Historique

En 1934, Karl Meyer et John Palmer sont deux scientifiques au sein de l’université Columbia – département d’ophtalmologie – à New York. Ils ont isolé un nouveau polysaccharide : l’acide hyaluronique (AH) dans l’humeur vitreuse bovine.
Ils ont caractérisé sa structure primaire, constituée d’acide glucuronique et de N-acétylglucosamine et l’ont nommé acide hyaluronique (AH).

Puis, dans les années 50, Karl Meyer met de nouveau en évidence la structure moléculaire de l’AH, sous la forme d’hyaluronate de sodium dans le liquide synovial.
A la fin des années 60, l’AH est utilisé lors de la chirurgie de la cataracte.
En 1972, Rydell, médecin et chercheur à Boston, injecte avec succès de l’AH dans les articulations de patients atteints d’arthrose.
Dans les années 90, l’utilisation de l’AH en injectable se répand en esthétique, gynécologie, dermatologie, etc…

Qu’est-ce que l’acide hyaluronique ?

Il est constitué de deux molécules de base : l’acide D-glucuronique et la N-acétylglucosamine.

Il peut exister soit :
– sous forme acide : l’acide hyaluronique,
– ou sous forme de sel : le hyaluronate de sodium.

Ce que le corps produit naturellement est un polysaccharide de haut poids moléculaire (cellules épithéliales, mésenchymateuses, immunitaires, et les cellules souches mésenchymateuses et hématopoïétiques).
On le retrouve dans la peau, il est fabriqué essentiellement par les fibroblastes du derme et les kératinocytes.

L’AH est aussi présent dans les vaisseaux sanguins, la peau, le cartilage, le cordon ombilical…et dans certains liquides biologiques comme le sang, le liquide synovial, le liquide pleural…

Sa production diminue avec l’âge. L’AH est une molécule très ionisée qui va capturer les électrons que les radicaux libres produisent, ce qui va le dégrader. Il paraît donc évident de se complémenter.

De même, l’AH est sensible aux rayons UV qui vont le dégrader, ce qui va déshydrater la peau.

Sa demi-vie dans les tissus cutanés est relativement courte : 12 à 24 heures ; 3 à 5 minutes dans la circulation sanguine et de 1 à 3 semaine(s) dans le cartilage.
Chaque jour, nous remplaçons une petite partie de notre acide hyaluronique contenu dans notre corps.
L’acide hyaluronique peut retenir jusqu’à 1000 fois son poids en eau et prendre une consistance de gel, ce qui lui confère de magnifiques propriétés hydratantes. Il va attirer l’eau, des nutriments et des facteurs de croissance pour en augmenter le volume.
Il participe au maintien de l’homéostasie tissulaire du derme et de l’épiderme grâce à ses propriétés hydrophiles et viscoélastiques.

Schéma : Structure chimique de l’acide Hyaluronique

Rôle immunitaire de l’AH

L’acide hyaluronique intervient dans le déplacement des cellules immunitaires : il va participer au développement et au maintien de réactions immunitaires en créant un pont entre les cellules endothéliales et les leucocytes.

L’AH va intervenir dans la mise en place de l’immunité innée :

Dommage tissulaire/traumatisme > augmentation de la production d’enzymes protéolytiques > augmentation de radicaux libres > altération de la structure de l’AH > fragmentation de l’AH par des hyaluronidases > formation de fragments oligomères de faible PM (10 à 20 kDa) > pro-inflammation.

Ces petits fragments d’AH vont se lier aux cellules dendritiques et aux leucocytes grâce à des récepteurs Toll-like (TLR) qui se trouvent à leur surface et vont participer à la mise en place de l’immunité innée en informant le système immunitaire adaptatif de la présence d’infections microbiennes.
– Les polymères de haut poids moléculaire (PM) sont anti-inflammatoires (dose-dépendant), anti-angiogéniques et immunosuppresseurs.

– Les oligomères de faible poids moléculaires sont à l’inverse pro-inflammatoires, angiogéniques et immunostimulants.

Quel est son précurseur ?

La N-acétylglucosamine (N-A-G) est un sucre aminé naturel (aminosaccharide) composé d’un groupe acétyle, synthétisé à partir du glucose et de l’acide aminé L-glutamine, qui a été stabilisé en le complexant en un groupe acétyle.

C’est le précurseur direct de l’acide hyaluronique. C’est un composant majeur présent du tissu conjonctif, de la peau, des yeux, du cartilage, des tendons. Il fait partie du liquide synovial dans les articulations.
Mais aussi, N-A-G se lie avec la mucine sécrétée par les cellules caliciformes pour soutenir le glycocalyx (revêtement fibrillaire constitué de glucides situé à la face externe de la membrane plasmique de certaines cellules), une couche protectrice de glycoprotéines et de polysaccharides qui tapisse le tube digestif.

Il est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires en général, qu’il régule.

L’inflammation étant un mécanisme de défense de notre corps, elle est différenciée par 2 types d’inflammation :
– l’inflammation aigüe survient à court terme et entraîne des symptômes tels que rougeur, chaleur, gonflement et douleur,
– l’inflammation chronique peut être impliquée dans des pathologies comme les cardiopathies ischémiques, les AVC (accidents vasculaires cérébraux), le cancer, le diabète sucré, les maladies rénales chroniques, la stéatose hépatique non alcoolique, les maladies neurodégénératives et l’arthrite inflammatoire.

Le précurseur améliore l’état des articulations, du cartilage et des tendons, du tube digestif, de l’état de la peau comme l’acné, irrégularités de la peau, rides, perte d’hydratation, cicatrisation des plaies, etc…
Il permet aussi d’améliorer la récupération lors d’une atteinte ostéo-articulaire.

L’acide hyaluronique au quotidien

Sa particularité est d’attirer et de retenir l’eau puisqu’il est capable de se lier à elle. Il a un rôle important dans l’hydratation cutanée et apporte à la peau la propriété de s’étirer, de reprendre sa forme et de conserver sa souplesse.

– Il diminue les ridules et les rides;
– Il renforce les barrières naturelles de la peau;
– Il permet d’activer la cicatrisation cutanée (plaies, ulcères, utile aussi pour agir sur les cicatrices laissées par l’acné);
– Il est d’un grand soutien aux articulations douloureuses et raides qu’il lubrifie;
– Il joue un rôle aussi dans le traitement de la sécheresse oculaire (yeux secs) grâce aux gouttes oculaires qui en contiennent. Il permet de soulager les yeux irrités par la lumière, la pollution, les écrans, les longs trajets en avion…;
– Il accélère la cicatrisation suite à une chirurgie et diminue l’inflammation locale;
– “Hydrate” les muqueuses comme la muqueuse buccale et vaginale.

Sources alimentaires :
Bouillon d’os, patates douces, navets, oignons, haricots, pois chiches, ail, oignons, pommes, raisins, prunes, baies, crucifères…

Propriétés anti-âge :

Dès la quarantaine, notre peau a perdu une grande quantité de son acide hyaluronique naturel.
Cette baisse est accélérée avec le tabagisme, la prise d’alcool, les radicaux libres en excès, une mauvaise hygiène de vie, mais aussi par la pollution, le stress, le manque de sommeil, l’exposition aux UV…

Une complémentation associée à des antioxydants ciblés et du collagène apporte un résultat visible au bout de quelques semaines.

L’organisme puise ainsi ce dont il a besoin, là où il en a besoin.

Comment est fabriqué l’AH ?

  • extraction tissulaire animale ou humaine (cordons ombilicaux par exemple),
  • bio-fermentation bactérienne sur un milieu naturel (ex : Streptococcus zooepidemicus ou Bacillus subtilis) : la plus utilisée notamment dans les compléments alimentaires.

Que nous propose le marché ?

L’AH est disponible :
– en produits cosmétiques;
– en dispositifs médicaux;
– en médicaments (gouttes oculaires/substitut lacrymal, gel pour les yeux, spray pour la cicatrisation des gencives, pansements, gels, topiques pour les plaies, solution intradermiques, intra-articulaires, sous-cutanées, etc…);
– en compléments alimentaires.


Etudes publiées

“Acide hyaluronique : Une molécule clé dans le vieillissement cutané” : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3583886

“La N-acétylglucosamine module la fonction des fibroblastes cutanés” :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23672714

“L’acide hyaluronique, une biomacromolécule efficace pour le traitement des maladies inflammatoires de la peau et des articulations : un examen des développements récents et une évaluation critique des investigations précliniques et cliniques” :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29772338

“L’Acide Hyaluronique : un ingrédient clé dans la Thérapie de l’Inflammation” : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34680150/

“Administration orale d’acide hyaluronique pour améliorer les conditions de la peau via un test clinique randomisé en double aveugle” :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38009035/

“Oral Hyaluronic Acid Supplementation for the Treatment of Dry Eye Disease: A Pilot Study”.
Objectif : évaluer l’efficacité clinique de l’acide hyaluronique oral (HA) chez les patients atteints de sécheresse oculaire : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31662894

“The Effects of Dietary Supplementation with Collagen and Vitamin C and Their Combination with Hyaluronic Acid on Skin Density, Texture and Other Parameters : a Randomised, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial” : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38931263

https://www.scirp.org/reference/referencespapers?referenceid=1028940



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